Rompre avec les codes... Episode VI
Allez, finissons-en avec une dernière petite histoire pour la route, celle des tasses de chez HI. Je m’en fous, j’ai des photos à l’appui pour prouver que je n’exagère pas.
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Gros moments de marrade au petit-déjeuner, avec les tasses à thé, qui résument bien l’ergonomie selon Matali. Rondes, oui oui, pas triangulaires ou en forme d’étoile, juste rondes. Un bol est rond lui aussi, mais là il s’agit d’un cylindre, un gobelet large en quelque sorte. Avec trois anses – ou quatre, je ne sais plus – de petites languettes, comme des ailettes, par lesquelles on ne peut absolument pas saisir la tasse, qui se refuse totalement à l’utilisateur, d’autant plus qu’elles sont situées à sa base. (Je vous laisse quelques secondes pour visualiser la position). Il ne reste plus qu’à essayer de trouver une bonne vieille tasse Choky pour boire son thé sans se brûler les doigts… Néanmoins, la rigolade éprouvée par l’utilisateur n’est rien à côté de celle garantie par l’argumentaire ci-dessous, un – très – grand moment d’anthologie, où l’on apprend que manger est un moment de convivialité, une révélation mise en évidence par le – fameux – service à ailettes HI Link…
Réalisé en porcelaine blanche, Hi Link s’affranchit des conventions des arts de la table et invente des nouveaux rites. Ce service est composé de quatre contenants universels : deux bols et deux assiettes. Le bol devient tasse, la tasse à thé bol à soupe. En connectant chaque élément les uns avec les autres, il met en évidence un parcours gustatif. Un service qui bouleverse nos habitudes et qui met en évidence que manger, prendre un café, c’est être ensemble.
Tant de joie...