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Malcie on ze Blog
7 septembre 2008

Rompre avec les codes... Episode II

Pourtant vous avez sûrement déjà vu ces questionnaires de satisfaction dans un de ces hôtels économiques (Low Cost), puisque HI s’inspire très largement de ce concept… Une véritable idée de génie. Traiter un hôtel de luxe, aux tarifs de luxe - de 235 à 690 € la nuit (Tarifs 2008) - avec une prestation d’hôtel premier prix, c’est juste malin. En rupture avec les codes du luxe, dit la brochure. Pour tous ces gens lassés du standing haut de gamme et clinquant, loufiats au garde à vous, mobilier de luxe, robinetterie plaqué or, moquette carnivore, débordements de fleurs, quel dépaysement que toute cette simplicité, cette décontraction, je dirais même cette coolitude, oui, ça doit être d’un exotisme orgasmique. Du lino, de la peinture, du design et du zen, affolant comme ça peut dépayser certains. Ne faisons pas de mauvais esprit.

Une autre bonne idée, c’est celle de n’avoir pas inscrit le mot Hôtel sur la façade ! Mais vous avez teeeeellement raison… Mais oui. Un lieu tel que HI - HI, comme vous l’écrivez, et non pas Hôtel HI - Un hôtel urbain pour vivre une expérience contemporaine, c’est un concept, plus qu’un hôtel, qui doit apparaître pour ses résidents comme le résultat d’une quête, une expérimentation au bout d’un long parcours initiatique, à laquelle le touriste de passage ne serait en aucun cas capable de se livrer sans préparation préalable…On ne doit pas entrer chez HI - chercher une signification à ces deux lettres serait presque trivial, non ? - par hasard.

On ne risque pas, note. HI présente une façade uniformément blanche, trouée régulièrement par les fenêtres, d’une architecture simple, ou épurée, dont l’entrée ressemble désespérément à celle d’un concept store à la mode, dans le meilleur des cas, mais dans le pire à celle d’un Leader Price (un supermarché de hard discount, Matali),  mais aussi, soyons honnêtes, au  sas d’entrée des urgences de l’hôpital de Châteauroux, par exemple...

L’accès à l’hôtel se fait sur un souffle, une respiration perceptible entre deux parois de béton, qui symbolisent des haut-parleurs. On emprunte un tourniquet « virtuel » qui, par une rotation très lente, permet de ralentir notre rythme.

Mais elle est très jolie ton entrée, Matali ! Une porte coulissante teintée pourpre. Une tout petite boite vitrée pour les tarifs, en tout petit, hein. Mais oui, nous aussi on trouve ça vulgaire les tarifs, bien sur ! Et quand même, dis, Matali, ça t’embêtait de mentionner quelque part que c’était un hôtel ? Pas assez conceptuel ? Mais le manager de l’hôtel, il a du un peu insister j’imagine…

Bon allez hop, on entre. Flsshhhhhh, la porte coulisse. Plan incliné. J’arrête tout de suite les illuminés qui pourraient croire que c’est un aménagement pour les handicapés (les personnes à mobilité réduite) parce que bien sur ça n’a rien à voir, c’est juste pour le style (voir plus haut, le souffle etc)

(à suivre)

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CIMG3052 Le Happy Bar

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  • Quand les tapas arrachent, que les olives piquent un chouille, que les pikkles sont -aillaillaille- très acides, et que les petits fours ont des dents, c'est le grand mezzé de Malcie on Ze Blog.
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